Mercredi 18 septembre, s’est déroulé la 6 ème et "dernière réunion" de négociation GEPP.
À la suite d’un appel à la grève d’une autre OS, vous avez été nombreux à nous solliciter pour comprendre les tenants et aboutissants de cette négociation, nous allons essayer de vous éclaircir :
Dans les grandes lignes, la notion de GEPP (Gestion des Emplois et des Parcours Professionnels) a été formalisée en France en 2003, visant à encourager les entreprises à anticiper les évolutions de l'emploi et des compétences.
C’ est un dispositif de gestion des ressources humaines mis en place dans les entreprises. Elle vise à anticiper et à accompagner les évolutions des emplois, des compétences et des qualifications des salariés dans une organisation, en prenant en compte les transformations économiques, technologiques ou sociales.
La GEPP repose sur plusieurs objectifs :
- Anticipation des besoins : Identifier les compétences et les métiers dont l'entreprise aura besoin à court, moyen, et long terme.
- Accompagnement des salariés : Proposer des plans de formation, de mobilité ou de reconversion pour permettre aux employés d'évoluer ou de s'adapter aux transformations.
- Gestion des carrières : Aider les salariés à évoluer dans leur parcours professionnel en tenant compte de leurs aspirations et des opportunités au sein de l'entreprise.
- Réduction des écarts : Ajuster les compétences disponibles et celles nécessaires pour éviter les pénuries ou surplus de compétences.
C'est un outil stratégique pour l'entreprise qui doit permettre, s’il est bien mis en œuvre, d'anticiper les mutations du marché du travail et de favoriser une meilleure adéquation entre les besoins de l'entreprise et les compétences des salariés.
Chez Totalenergies :
Chez Totalenergies, la négociation GEPP a lieu aux bornes du SSC. Pour FO, la centralisation des négociations voulue par la direction a pour conséquence de les éloigner des réalités et des besoins du terrains.
Plusieurs thèmes sont abordés lors de cette négociation (fin de carrière, tutorat etc...). Initialement 6 réunions devaient suffire pour la mener à bout. Mais il semblerait que l’usine à gaz pondue par la direction nécessite d’autres entrevues pour espérer parvenir à un accord.